Depuis une vingtaine d'années, Sylvain Tremblay réinvente le moulin à poivre avec un imaginaire débridé. Sa dernière collection témoigne de tout l'effet qu'a eu sur lui la récente exposition portant sur le joaillier des tsars, Karl Fabergé, à Montréal.
À l'instar des quelque 150 000 visiteurs qui ont admiré l'été dernier au Musée des beaux-arts de Montréal les oeuvres de Fabergé, le célèbre orfèvre russe qui créa des oeufs décoratifs pour la famille impériale au tournant du XXe siècle, l'artiste Sylvain Tremblay en est ressorti ému, voire un petit peu transformé.